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Le coté sombre de la lune

30 septembre 2012

Le voyage

J'ai embarquer ce matin pour un voyage étrange, dans un bateau sans rames avec des voiles à franges.

J'avais aucun billets encore moins de forfait.
Fallait peut être un abonnement ou aut'choses tout compte fait

Au départ j'étais seul sur le pont pas un chat,
mais bon a mon avis cela ne durerais pas.
Avec la chance que j'ai j'allais avoir un reloud.
Un bavard, un teigneux qui parle de bout en bout.

Mais en fait même pas y'avait personne à bord.
le bateau est parti quittant doucement le port.
J'avais vraiment peur, j'vous assure sérieusement. 
C'était un grand bateau et seulement moi dedans.

Mais je suis rester assis et j'ai regardé la mer. 
Les yeux braquer devant, et le buste haut et fier.
Pendant des heures entière il ne s'est rien passé, 
le ciel était bien clair heureusement dégagé.

Soudain y'a eu un bruit en haut dans les nuages 
j'ai vu comme des photos ou plutôt des images
En fait c'était un film et moi j'étais dedans. 
Il y avais ma sœur, mes nièces et aussi mes parents
C'était bien c'était beau et j'avais l'air heureux, 
dans le fond y avais la mer et tout plein de ciel bleu.

Et puis petit a petit l'écran s'est estompée, 
le noir est apparu et la nuit est tombée
les cieux ont repris vie et il m'ont envoyés, 
des souvenirs d'août d'un mariage en été.
Celui un an plus tard avec un petit ange, 
et enfin le dernier avec un monde qui change

Brusquement tout c'est éteint je me suis retrouvé dans le noir, 
y'a eu un vent glacé ressemblant au blizzard
le défilement à repris mais c'était pas comme avant, 
les gens était les mêmes mais c'était triste maintenant
Y'avais plus de sourire ni même de jour heureux, 
l'habitude et l'ennui avait raflé l'enjeu.
J'ai levé le regard vers le large et je me suis aperçu, 
qu'il y avait une terre et qu'on allait droit dessus.

A ce moment là le film s'est éteint et puis j'ai accosté, 
c'est la que j'ai compris que tout avait changé.
La pureté et la joie ont affluées ensemble pour venir m'accueillir, 
malgré tout leur amour j'ai entrevue le pire.
En fait j'avais raison d'avoir peur de mon sort, 
parce qu'en regardant en bas j'ai vu que j'étais mort.

Y'avais un cercueil blanc et la famille autour, 
mais aussi plein d'autres gens pleurant aux alentours.
Toi t'étais là le regard perdu dans le vide, 
personne ne disait mot tout le monde était livide.
Moi je voulais crier vous dire que tout allait bien, 
mais vous ne m'entendiez pas et aviez du chagrin.

Le temps de m'honorer était maintenant venu, 
vous parliez de moi de ce que j'avais vécu.
Toi t'as pris la paroles tu étais très ému, 
t'as hésité un temps et en fait t'as pas pu
Des autres ont pris la suite mais sans beaucoup moins de larmes, 
Personne n'a bien compris les raisons de ce drame

On me dit partis vite et surement bien trop tôt, 
moi j'ai cesser de crier et vous écoute d'en haut
puis je vous vois dans une contre plongée, 
et enfin je ressens les toutes premières pelletés.

A ce moment la je me suis sentis tiré en arrière, 
je me suis revu sur le pont enjambant la barrière
au loin y'avait un train qui arrivait hurlant, 
et moi j'étais posté sur les rails droit devant

C'est au moment de l'impact que j'ai rouvert les yeux, 
y'avais pas de paradis encore moins de bon Dieu
j'étais couché tranquille au coté de ma femme, 
peut-être était-il temps de tirer sur l'alarme
De dire a la terre que je n'allais pas bien 
et quand fait j'attendais qu'on me tende une main.

Si aujourd'hui je livre des pensées si morbides, 
c'est que mon cœur au fond va périr par le vide.
Faudrait pour le remplir qu'on lui donne de l'amour, 
mais pas juste un p'tit peu nan au moins tous les jours.
Y'a pas trente six façons de mon petit cœur soigner, 
commencer par me dire au moins que vous m'aimer.

Me dire combien je compte et de trésor recèle, 
pour qu'enfin je retrouve la toute dernière parcelle.
Cette dose d'humanité bien caché dans mon âme, 
pour que jamais n'arrive un beau jour un tel drame.

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30 septembre 2012

Conte Moderne

C'est pas l'histoire de la belle au bois dormant
ou alors d'un crapaud qui devient prince charmant
Je vais vous narrez un conte, une poésie moderne
Par un curieux ciel blanc et un moral en berne.

C'est l'histoire d'une feuille de vigne tombé de son raisin.
Pousser par un grand vent elle change de vie, de destin
elle se retrouve à Paris en haut d'un bâtiment
Elle ne sait ni pourquoi et encore moins comment

Elle décide de trouver son petit pot de fleur
celui qui calmera tout ces doutes et ses peurs
elle cherche dans les boutiques, regarde bien les étals
mais sans savoir vraiment s'il existe au final.

Un jour elle trouve enfin le pot presque parfait
C'est un modèle récent avec du terreau frais
Elle lui parle un petit peu et lui demande un jour
si avec elle il veut semer des grains d'amour.

Ils ne savent pas comment ils vont devoir agir
mais les arbres eux aussi passent par là pour grandir
ils plantent en premier la graine du mariage
peu a peu elle grandi et s'approche des nuages.

Puis il mélange se qu'ils ont en eux de plus grands
ça leur donne de l'amour et puis trois beaux enfants
Mais le pot devient petit pour loger tant de gens
Ils leurs faudra trouver une annexe au contenant

La feuille se rappelle alors d'un pays bien lointain
Ou y'a des pied de vignes et des grappes de raisins
Le petit pot est inquiet car il doit tout quitter
Son histoire, ses racines pour tout recommencer

Quelques années plus tard la feuille s'est transformé
Une Branche après une autre elle est devenue rosier.
Elle s'est très habilement écarter du raisin
Elle n'a jamais voulu devenir du bon vin

Le petit pot quand a lui peu a peu se retire
il a la sensation de ne plus lui servir
Il se dit que la feuille qu'il a aimer un jour
l'a quitter un matin sans un seul mot d'amour

La petite feuille douce est devenue carnassière
elle croque les petits pots et veut la terre entière
Elle ne remarque pas dans son désir d'évoluer 
que le petit pot maintenant est partout fissuré

Aujourd'hui elle s'inquiète car elle trouve pas de colle
pour réparer son homme qui peu à peu s'étiole
Elle voudrait lui parler lui demander ce qu'il y a
mais pour elle c'est trop dure, elle n'y arrive pas

Elle panique, se demande ce qui a pu se passer
pour qu'un jour son petit pot décide d'abandonner
Elle sait qu'ellefinira seule et cela pour toujours
si elle ne lui donne pas un petit peu d'amour.

La morale de l'histoire si vous la comprenez
c'est que c'est bien gentil de vouloir avancer
de faire pas après pas sans regarder derrière 
ou regarder de haut et dresser des barrières

Mais la vie est mesquine et souvent vous rappelle
qu'a ne plus rien partagé elle peut devenir cruelle
mais qu'a donnée aux autres on y gagne toujours
un peu d'estime de soi et aussi plein d'amour.

30 septembre 2012

Ma dépression


Tu te réveilles un matin et déjà tu frissonnes
Tu te sens pas très bien t'as un truc qui déconne
Assez rapidement rien va plus quand tu trimes
à la manière d'un rhume t'as choper une déprime

Au début c'est pas grave, tu te dit que ça ira
mais un ou deux jour après tu sens que ça va pas
T'as comme des petits picotement et le moral qui s'en tire
Et la t'as qu'une envie, c'est que plus rien n'empire

Après plusieurs mois y'a eu des hauts y'a eu des bas
tu y a fait souvent face mais la c'est trop cette fois 
ta femme tes gosses sont la oui mais toi t'es ailleurs
tu parles plus tu mange plus, tu commence a faire peur

Y'a plus rien qui sort, pas un bruit plus un son
que tu le veuille ou non tu rentres en dépression
Tu voudrais bien lutter, te battre faire comme un homme
mais elle est bien trop forte malgré tous elle t'assomme

Je sais de quoi je parle aujourd'hui c'est la crise
je l'est pas vu venir par derrière elle ma prise
Elle fait de moi une feuille blanche, un brouillon une rature
Petit a petit elle s'empare de mon être et puis le dénature

J'en parle bien trop rarement, c'est un peu un cancer
t'as le droit de l'avoir mais faut surtout te taire
pourtant parler ça fait du bien et après j'me sens mieux
moi c'est mon éclaircie mon petit coin ciel bleu.

T'apprends a vivre avec, tu t'es fais une raison
tu te dis qu'elle est la accrochée pour de bon
Tu te dis c'est comme ça tu te dis c'est la vie
Et puis y'a même des fois ou tu sors pas ton lit

Ma dépression a moi c'est ma meilleur ennemie
j''lui fais souvent la gueule mais des fois j'lui sourit
on apprend a se connaître et a se respecter
elle me parle tout doucement pour ne pas me brusquer

Elle à le contrôle total elle fait ce qu'elle le veut
j'me contente de subir mais quelque part je lutte un peu
c'est une guerre sans relâche que je livre chaque matin
Un jour comme Highlander faudra qu'il n'en reste qu'un

On sait bien elle est moi qu'un jour faudra qu'on se lâche
que dans notre dépendance faudra mettre un coup de hache
alors on commence peu a peu a prendre nos distance
et puis un jour viendra ou on tentera notre chance

Moi j'ai rouvert les yeux et je vois en filigrane
que ma femme a tisser un solide fil d'Ariane
j'ai plus qu'a le suivre pour revenir au port
Alors j'attrape le fil et je tire super fort

Je sais qu'un jour enfin moi j'en verrai le bout
que je serai heureux de revivre parmi vous
mais laisser moi le temps de faire la distinction
laisser moi pour cette fois finir ma dépression

30 septembre 2012

Parler à ma Mère

 

Je voudrais oublier le temps, des conneries faites en un instant 

Oublier tout ce que j'ai dit, redevenir ton meilleur ami

Je voudrais revoir ses yeux bleus, voir si le ciel est parmi eux 

Et regarder sous les nuages, voir si le temps devient plus sage 

Je voudrais decouvrir la lune, et enfin retrouver ma Plume 

Et un jour cesser de chercher et enfin pouvoir me poser 

Je voudrais quitter ce désert, et un jour revenir sur terre

mais avant tout je voudrais parler à ma mère

Parler à ma mère

 

Je voudrais pouvoir te parler, de mes souvenirs, mon passé

te dire pourquoi je t'aime tant,  mais que je t'aime en m'éloignant 

Je voudrais ré-ouvrir mon coeur, pour un jour y remettre des fleurs 

et dans le beton de ma vie, y planter l'arbre d'un ami

Je voudrais stopper la pendule, pour y voir le temps qui recule

En ouvrant la pochette surprise, voir que le temps s'y eternise

Je voudrais regarder la mer, à l'horizon revoir la terre

mais avant tout je voudrais parler à ma mère

Parler à ma mère

 

Je voudrais oublier le temps, des conneries faites en un instant 

Oublier tout ce que j'ai dit, redevenir ton meilleur ami

Je voudrais revoir tes yeux bleus, voir que la vie est avec eux 

Et arrêter d'être sauvage, redevenir un peu plus sage 

Je voudrais décrocher la lune, et enfin te donner ma plume 

pour que tu puisses avec mon coeur explorer toutes mes profondeurs 

Je voudrais que tu me fasse taire, pour enfin me montrer la terre

mais avant tout je voudrais parler à ma mère

Parler à ma mère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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